Le numérique représente déjà plus d’émissions carbone que le trafic aérien. Il consomme plus de 10% de l’électricité mondiale, en croissance de 9% chaque année, la production d’électricité étant le premier responsable des émissions de CO2 au niveau mondial.
En tant que développeur web, nous cherchions une solution permettant de calculer l’empreinte carbone totale d’un site web, et d’identifier / quantifier toutes les optimisations permettant de réduire cette empreinte carbone des sites web. Comme nous ne l’avons pas trouvé ni en France ni à l’étranger, nous avons décidé de la créer.
C’est ainsi qu’est née l’idée de Greenoco : développer un outil et une plateforme permettant à tout éditeur de site web de calculer l’empreinte carbone liée à son site internet, et lui permettre de rapidement identifier les leviers d’action pour la réduire, à moindre frais. Cette méthodologie permet en plus d’apporter des bénéfices précieux : les sites sont plus légers, donc plus rapides à charger. Ils sont ainsi mieux référencés sur les moteurs de recherche, permettent une meilleure expérience client, et une meilleure accessibilité, par exemple en zone à faible couverture réseau. Cela permet en outre de réduire l’obsolescence des matériels (serveurs, téléphones, tablettes, …) qui ont besoin de moins de ressources pour utiliser les sites.
Nos clients sont de deux type :
La première action à réaliser est de faire un état des lieux de l’existant. Pour cela, notre outil Greenoco permet d’attribuer un éco-score à chaque site web, et d’identifier un premier potentiel de réduction d’empreinte carbone via des optimisations, sans changer les contenus ou les fonctionnalités.
Ensuite, il peut être utile de se faire accompagner par un expert en numérique responsable afin d’identifier les modifications permettant de faire évoluer un site existant vers plus d’éco-conception.
La question de la formation et de la sensibilisation des personnes réalisant les mises à jour du site est également à prendre en compte, par exemple s’il y a de nombreuses images/photos. Si ces personnes ne sont pas formées, comment pourraient-elles deviner comment faire de façon éco-responsable ?
Enfin, lors d’un projet de refonte de site web, intégrer dès la définition du cahier des charges l’orientation vers un numérique responsable, afin de se poser les bonnes questions dès le début.
Le numérique est déjà un levier d’action important pour les entreprises et organisations (même publiques).
Les process sont aujourd’hui presque tous numérisés, les échanges commerciaux et relationnels le sont aussi, ainsi que la communication ou les processus de traçabilité.
Cette évolution va continuer à prendre de l’importance, et la digitalisation continuer à progresser. Mais en le rendant dès sa conception / intégration plus responsable, nous pourrons faire de cette évolution un progrès prenant également en compte les objectifs environnementaux.