Depuis 2021, le Cercle de Giverny s’associe au magazine Le Point pour réaliser un palmarès annuel des leaders français de moins de 40 ans qui s’engagent au niveau environnemental et sociétal. Ces 50 jeunes sont élus locaux, salariés d’une grande entreprise, fondateurs d’une start-up, dirigeants d’une PME-ETI ou encore membres d’une association.
Chaque année depuis 2021, le Cercle de Giverny, qui étudie comment développer la RSE de manière opérationnelle et au plus haut niveau décisionnel, s’associe au magazine Le Point pour réaliser un palmarès de 50 leaders engagés de moins de 40 ans. Le but est ainsi de mettre en avant les jeunes français qui contribuent à promouvoir la RSE et à transformer nos entreprises et notre société au niveau écologique et social.
Romain Mouton, président du Cercle de Giverny et organisateur du Forum de Giverny, un événement dédié à la RSE qui a lieu chaque année depuis cinq ans, pilote la réalisation du palmarès. Il est aidé par un jury de quatorze experts de la RSE qui étudient chacun plusieurs centaines de profils. Les candidats ont en effet la possibilité de déposer leur candidature au printemps et de se positionner dans l’une des cinq catégories du palmarès : administration et élus locaux ; associations ; grandes entreprises ; PME-ETI ; start-up. Ils sont évalués sur quatre critères, valant chacun 25 points : leur activité professionnelle passée et présente ; l’impact de leur engagement écologique et social sur la société ; la visibilité de leur engagement et leur capacité d’influence ; leur potentiel de développement et les freins à évincer pour atteindre leur ambition.
« Notre but est de faire découvrir de nouveaux visages, de promouvoir des jeunes qui sont en dehors du système médiatique et de leur donner une visibilité. Les 150 lauréats distingués depuis 2021 ont tous des visions différentes mais forment aujourd’hui une communauté active de décideurs engagés. Ils nouent des contacts entre eux, échangent idées et bonnes pratiques, collaborent sur des projets… Cela permet d’avancer plus vite sur le chemin de la transition. » explique Romain Mouton dans un article du magazine Le Point, publié le 29 juin 2023, lorsque le palmarès a été rendu public.
Parmi les 50 lauréats 2023, on découvre dans la catégorie start-up Maxime Delavallée, cofondateur et PDG de CrushON, une plateforme logicielle, fondée en 2018, qui connecte les revendeurs professionnels de la mode circulaire avec les grandes enseignes pour promouvoir la mode circulaire et réduire le gaspillage textile. En 2022, Maxime Delavallée est également devenu président de la Fédération de la mode circulaire qui rassemble 200 organisations dans le but de promouvoir la circularité dans l’industrie de la mode.
Quentin Jagorel, directeur général de l’Institut de l’engagement, présidé par Martin Hirsch, est lauréat dans la catégorie associations. Son rôle est de valoriser les jeunes qui se sont engagés, soit en tant que bénévole, soit sous la forme d’un service civique, et de les accompagner dans leurs projets d’avenir. L’Institut offre un soutien financier, un accompagnement individuel et leur permet d’accéder à des écoles parmi 150 partenaires.
Dans la catégorie PME – ETI, Alexandra Mathiolon est l’une des lauréates du palmarès. Présidente-directrice générale du groupe Serfim, une entreprise de 2000 salariés avec des métiers variés allant des travaux publics jusqu’à l’environnement en passant par les technologies de l’information, elle souhaite donner une place centrale à la RSE. « Cet engagement, nous l’avons structuré autour de trois axes : la prévention de l’humain et la dimension sociale, la réduction de notre empreinte environnementale, et la finalité de nos métiers » explique Alexandra Mathiolon au journal Le Point dans un article publié le 3 juillet 2023.
Alice Vieillefosse, sous-directrice à la sécurité d’approvisionnement et aux nouveaux produits énergétiques à la DGEC (Direction générale de l’énergie et du climat), est une lauréate du palmarès dans la catégorie administrations et élus. Ingénieure de 35 ans, elle est motivée par des projets qui contribuent à la transformation de la consommation et de la production, ainsi qu’à la décarbonation et la réindustrialisation. Formée à l’École nationale des ponts et chaussées, elle est actuellement responsable d’une équipe de 45 personnes. Son rôle est de proposer aux décideurs politiques des scénarios et des objectifs à fixer pour atteindre la transition énergétique.
Enfin, Pauline Blandin, lauréate dans la catégorie grandes entreprises, est investment manager chez BNP Paribas, qu’elle a rejoint il y a douze ans. Formée à l’EM Lyon, elle a d’abord travaillé dans une ONG et dans le tourisme responsable avant de découvrir le rôle que la finance avait à jouer dans le financement de la transition énergétique. A son arrivée à BNP Paribas, elle a poussé les enjeux de RSE dans ses activités de financement de matières premières. Actuellement, elle fait partie d’une équipe axée sur l’impact social, le changement climatique et le développement local, ainsi que le capital naturel, puisqu’elle investit dans des entreprises et des projets qui favorisent la transition écologique.