Nicolas Senn est étudiant à la Green Management School
Fondamentalement, un besoin toujours plus fort d’alignement entre mes convictions et mes valeurs. Mon éthique personnelle d’une part et mon activité professionnelle d’autre part.
J’ai toujours cherché à me rapprocher de cet alignement dans mes activités professionnelles, notamment en déployant ces dernières années, les pratiques et l’état d’esprit Agile chez mon dernier employeur.
L’ampleur des dérèglements des limites planétaires, l’urgence d’agir et l’opportunité de rejoindre une RCC (Rupture Conventionnelle Collective) m’ont amené à changer radicalement de direction.
Se consacrer à la cause écologique et solidaire implique d’en comprendre les enjeux et j’ai éprouvé le besoin de suivre une formation me permettant d’acquérir les connaissances correspondantes. Raison pour laquelle j’ai postulé et rejoint la Green Management School.
J’ai choisi de postuler pour intégrer la GMS pour plusieurs raisons :
La richesse du parcours pédagogique et la qualité des professeurs
Le fait que les étudiants suivent ce parcours en alternance avec un engagement en entreprise, association, fondation… directement liée à la transition écologique et solidaire. N’étant pas moi-même en alternance cela me permet de disposer de temps pour construire et développer mon projet professionnel et m’engager dans des activités liées à cette cause urgente et exigeante
L’ouverture d’esprit, l’enthousiasme et le pragmatisme que j’ai ressenti lors de mon investigation sur les écoles. Car oui, même les jeunes quinquas sont les bienvenus, ce qui contribue à la belle diversité des étudiants de l’école !
L’école est encore très jeune (deux ans d’existence à présent) et il a pu y avoir quelques ajustements en cours de route pendant l’année, mais globalement j’ai été très impressionné par la qualité des enseignements prodigués en distanciel par un corps enseignant « haut de gamme » (cours en ligne et master classes).
Les deux jours de présentiel mensuels, organisés par les managers de promos (classes de 15 à 18 étudiants) ont été remarquables. Cela a été pour moi l’opportunité de découvrir la richesse, la variété des personnes impliquées dans la cause écologique et solidaire, chefs d’entreprise, responsables RSE, créateurs d’associations, et également de visiter des lieux engagés, de participer à des animations.
En sortant d’une définition académique, pour moi la RSE correspond à une organisation très transverse de l’entreprise, où il se passe de plus en plus de choses ! Au-delà des documents produits, des aspects réglementaires, la RSE peut être un formidable incubateur de changement de l’entreprise.
Je comprends à travers ce que j’ai découvert et appris cette année, que la place de la RSE en entreprise est en train d’évoluer profondément. Son importance me semble de plus en plus évidente pour toutes les parties prenantes tant il devient impossible de développer une activité sans prendre en compte les impacts sociétaux, sociaux, environnementaux.
Dans cette évolution, la RSE me semble à l’intersection entre les enjeux de rentabilité de l’entreprise et les intérêts de toutes les parties prenantes en termes sociétaux, sociaux et environnementaux (y compris pour les actionnaires), entre des enjeux bien connus de l’entreprise, et d’autres qui la dépassent !
Il me semble qu’une RSE ambitieuse permettra – doit permettre – aux entreprises de se transformer en profondeur dans le respect des limites planétaires et des générations présentes et futures. Cela ne se fera qu’avec un très haut niveau d’exigence, tant pour les acteurs de la RSE que pour les parties prenantes car il ne s’agit de rien de moins que d’assurer un avenir aux entreprises, dans un monde vivable pour toutes et tous.
Enfin cela ne se fera qu’avec une connexion très forte et enrichissante des acteurs de la RSE avec l’extraordinaire dynamique des personnes impliquées dans cette grande cause écologique et solidaire.