Publié le 17 janvier 2022, le baromètre 360Impact mesure la cohérence de la politique RSE de 50 grandes entreprises mondiales. Classant les groupes autour des trois fondamentaux de la Responsabilité Sociale des Entreprises – la contribution à la société, les conditions de travail, l’impact environnemental –, le baromètre 360Impact distingue cette année Schneider Electric, classé numéro 1, avec un score de 86,5 sur 100. Cette bonne performance s’appuie en particulier sur une politique RSE alignée sur celle des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, et une volonté de promouvoir bien-être, prévention et inclusion.
Le baromètre 360Impact analyse la politique RSE de 50 entreprises mondiales (20 françaises, 30 étrangères), représentatives de leurs secteurs d’activités, cotées en bourse (accessibilité des informations) et exerçant une activité en France.
L’étude s’appuie ainsi sur les trois aspects centraux de la RSE, comptant chacun pour un tiers d’un score final sur 100 :
• Contribution à la société (création d’emplois, financement caritatifs etc.) ;
• Conditions de travail (taux de parité, accessibilité des employés en situation de handicap, investissement en formation etc.) ;
• Impact environnemental (émissions de CO², consommation d’énergie et d’eau etc.).
Publiée en janvier 2022, l’édition 2022 ne place que six entreprises au-delà de 80 points (dont Philips, Roche et Generali), et seulement le trio de tête au-dessus de 85 : LVMH (85), Hewlett-Packard (85,5), et le numéro 1 de cette année, avec 86,5 points, Schneider Electric.
Le groupe français, leader mondial des solutions numériques d’énergie et d’automatisations, se classe notamment numéro 1 sur 50 pour la contribution à la société, numéro 3 sur l’impact environnemental et numéro 5 sur les conditions de travail.
Ce classement récompense ainsi une politique RSE ambitieuse, alignée sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, via le programme Schneider Sustainability Impact 2021-2025.
Disposant d’un triple A du MSCI Socially responsible investing, Schneider Electric avait d’ailleurs été désignée, à l’automne 2021, durant le Forum de Davos, comme l’entreprise la plus durable du monde sur les 8 000 analysées (comme tous les ans depuis 15 ans) par Corporate Knights. L’agence de notation Impak Finance l’a également sacrée entreprise du CAC40 avec le meilleur impact positif.
Schneider s’appuie notamment sur un chiffre d’affaires à 70 % verts selon les critères de la taxonomie de la Commission Européenne. « 90 % de notre Recherche et développement est dédiée à la transformation bas carbone et numérique », pointe par ailleurs Gilles Vermot-Desroches, vice-Président développement durable et président de la fondation d’entreprise.
Le groupe s’applique aussi à favoriser des projets permettant d’apporter de l’énergie et de l’électricité à des territoires et populations qui en sont dépourvus, tout en réduisant drastiquement sa consommation de plastique, afin de réduire notamment son impact sur la pollution des océans.
Pour tenir ses objectifs RSE, le groupe mise sur la prévention (les accidents du travail ont ainsi fondu de 95 % depuis 2005), notamment grâce à une analyse en temps réel de sa chaîne de production, qui permet de cartographier et de prévenir les risques de droits humains, d’environnement, de cybersécurité ou d’éthique des affaires. En septembre 2021, Schneider Electric a reçu une récompense du magazine Fortune, pour le prix de l’entreprise où il fait bon vivre.
Schneider s’appuie également sur la diversité et l’inclusion. « Chez Schneider, ce sont essentiellement des nationaux qui pilotent les 200 entités dans les différents pays du monde, pas des expatriés », souligne Gilles Vermot-Desroches. L’égalité homme-femme est également une boussole pour Schneider Electric, un choix loin d’être naturel pour une entreprise industrielle, mais qui garantit des recrutements féminins à au moins 50 %.
Le groupe impose aussi que les femmes représentent « 40 % des 1000 premiers postes de managers et 30 % des 100 premiers », selon Gilles Vermot-Desroches, avec une montée en puissance programmée vers un 50 % à moyen terme.
Schneider Electric s’est également distingué par sa démarche solidaire face à la crise du Covid-19. Outre une réorganisation de son outil de production pour fabriquer des respirateurs, le groupe a mis sur pied un fonds dédié à la lutte contre l’épidémie et à l’accompagnement, à plus long terme, des communautés impactées, qui a mobilisé l’ensemble de l’entreprise et de ses filiales dans le monde.
Baptisé Tomorrow Rising Fund, ce fonds a été « cofinancé par Schneider Electric, par ses dirigeants, par la fondation d’entreprise sous l’égide de la Fondation de France, et par les salariés eux-mêmes, s’ils le souhaitent », détaille Gilles Vermot Desroches. L’équipe dirigeante a donné l’exemple : le PDG Jean-Pascal Tricoire a ainsi versé au fonds 25 % de sa rémunération fixe durant la crise, et les membres du comex 10 %.
Schneider Electric s’applique à soutenir les réseaux associatifs et d’entraide locaux, dans tous les territoires où il est implanté. « Schneider Electric est une entreprise globale, cultivant le souhait d’être partout profondément locale. Or, le développement durable doit lui aussi être guidé par une ambition planétaire, mais s’ancrer au plus près des individus », estime Gilles Vermot Desroches.
En France, le groupe soutient notamment, par des dons monétaires ou matériels, Utropreneurs (collectif d’entreprises et structures inclusives du handicap et de l’insertion), Réseau Eco Habitat et Emmaüs Connect.
Le groupe a d’ailleurs démontré une très bonne résilience face aux impacts de la crise sanitaire, et a poursuivi en 2021 une politique de forte croissance et de développement à l’étranger, notamment en Afrique. Une preuve que l’exemplarité RSE peut se conjuguer avec les performances financières et commerciales, ce qui fait de Schneider Electric l’une des entreprises françaises les plus inspirantes en la matière.