Après 25 ans de responsabilité dans le domaine industriel et en parallèle quelques années de militance dans les droits humains, des études en sociologie ont complété ma formation d’ingénieur en réalisant en 2001 ma thèse de DESS sur « l’introduction du développement durable dans les multinationales ». Cette thèse a été réalisée au sein de l’ORSE qui venait tout juste d’être créé. Ecophanie a été créée en 2006 pour transformer ce côté « militant » en accompagnement concret des organisations.
La mission / raison d’être d’Ecophanie est « Au service de demain », c’est-à-dire aider, autant que faire se peut, les organisations publiques ou privées à anticiper l’avenir du mieux possible pour offrir à leurs parties prenantes le juste nécessaire, en prenant en compte les conséquences sociales et environnementales de l’activité économique ou du service public.
Toutes prestations de type généraliste autour de la Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO) : conseil, formation, expertise méthodologique (cartographie de parties prenantes, analyse de matérialité), diagnostic et évaluations (label Engagé RSE®, 3D), reporting sociétal (GRI, SASB), préparation DPEF…
TPE/PME/ETI, établissements de santé, collectivités territoriales, établissement publics
Secteurs d’activité : industrie, agroalimentaire, agriculture, logement social, transport de passagers, interprofessions et syndicats professionnels, services publics, associations, santé / social, porteurs de projet, établissements d’enseignement supérieur
D’une part, la demande a sensiblement augmenté depuis 2 ou 3 ans, pour probablement plusieurs raisons : évolutions législatives et réglementaires, exigences nouvelles des donneurs d’ordre, fragilité et traçabilité des chaînes d’approvisionnement, et dans une moindre mesure la prise de conscience augmentée de la responsabilité des organisations dans le bien-être de la société. Plus récemment, la RSE sert aussi de socle en entreprises pour déployer une « marque employeur » aussi bien pour recruter plus facilement que pour retenir les collaboratrices et les collaborateurs.
De manière subjective, je dirai que pendant les 15 premières années de mon activité, la demande était plutôt de valoriser ce qui se faisait déjà dans les organisations, mais depuis 3 ou 4 ans, les organisations se rendent compte que cela ne suffit plus pour répondre aux attentes des parties prenantes. Il faut donc passer à la vitesse supérieure, officialiser une vraie stratégie et rédiger la feuille de route ad hoc.
Le dernier point, en particulier du côté des collectivités territoriales, c’est la découverte très progressive de ce que « développement durable » veut réellement dire. Les élus du territoire découvrent petit à petit le concept (qui a pourtant 35 ans…) et se rendent compte que « environnement et DD » est tout simplement inepte et injuste par rapport aux ambitions onusiennes initiales.
Enfin, on ne pose plus jamais la question : « combien rapporte la RSE ? » ! c’est très bon signe. L’effet cliquet est passé.
La responsabilité sociétale ayant pour objectif le bien-être de la société, elle ne peut qu’évoluer en analysant de manière objective et subjective l’évolution très rapide des attentes sociétales. Le concept de bonheur pourrait évoluer de manière synchrone avec la sobriété requise pour un monde plus pacifique.
Les innombrables rapports de l’Unicef, du PNUE, du PNUD, de ONUFemmes, de l’OIT, de l’OMS, du GIEC, de l’IPBES répètent inlassablement le fait que les 3 acteurs principaux doivent agir dans leur sphère d’influence : l’individu, les institutions politiques et les organisations publiques ou privées. Si chacun fait son boulot, on devrait y arriver.